Saint Joseph d’Arimathie est à l'origine des légendes arthuriennes. Une maison de Bodieu porte un pierre sur laquelle est sculpté le graal. Ainsi nait la légende du passage du premier chrétien à Bodieu.

Sur les traces de Saint Joseph d’Arimathie

Saint Joseph d’Arimathie a hébergé le corps de Christ dans son tombeau entre sa crucifixion et sa résurrection1. Les premiers chrétiens sont récupérés de nombreuses reliques, dans une période de grandes persécutions. Saint Joseph d’Arimathie a pu récupérer le sang du christ dans un calice. C’est l’origine de toutes les légendes sur la quête du Graal développé par Chrétien de Troyes2.

Le Saint Joseph d’Arimathie, un valeureux soldat romain.

Saint Joseph d’Arimathie était un proche parent du Christ. Certains pensent qu’il aura même été le demi-frère de Sainte Anne, mère de la Sainte Vierge. Il a fait carrière dans l’armée romaine et a participé aux conquêtes qui ont parmi de réaliser l’empire romain. Au retour d’une de ses campagnes militaires, il se fait construire son tombeau à Jérusalem. Par ses actes de guerre, il est reconnu par les autorités de Jésuralem et notamment par le Sanhédrin le tribunal suprême d’Israël.

Après sa carrière militaire, il se retire à Tintagel au Pays de Galles. Il revient à Jérusalem pour la Pâques.


La Bretagne a résisté à Jules César3

La Bretagne comprenait la partie insulaire et la partie continentale. Elle maitrisait la navigation à la voile pour faire du commerce à partir de sa production de métaux.

Jules César a fait la guerre des Gaules, sans pouvoir prendre possession de la Bretagne. Il a anéanti la flotte bretonne et fait quelques incursions pour récupérer des valeureux guerriers bretons. Vannes s’est développé pour résister à l’invasion des romains4. Ainsi, le soldat Joseph d’Arimathie a pu navigué jusqu’au Pays de Galles et trouvé une résidence pour sa retraite militaire. Il était accepté parmi comme un noble et faisait le commerce de l'étain. Sa descendance alimente la noblesse de Grande Bretagne.


Saint Joseph d’Arimathie était un proche parent de Jésus-Christ

Saint Joseph d’Arimathie était déjà un vieillard. Il connaissait Jésus qui était un proche de sa famille, peut-être son petit-neveu, mais il n’a pas encore été cité dans les évangiles, car il voyageait beaucoup . Il faisait le commerce de l’étain à partir du Pays de Galles. En bon juif, je rentre à Jérusalem pour la Pâque . Il était présent à la cène. Un texte médiéval plus tardif prétend avoir été écrit par Joseph lui-même. Il retrouve son ami Nicodème, un chef juif tous deux membres du Sanhédrin où se déroule le procès de Jésus. Joseph et Nicodème sont les deux seuls à ne pas avoir voté la condamnation de Jésus. Joseph et Nicodème suivent Jésus pendant le chemin de croix. Toutefois il a utilisé son influence auprès de Pilate lors de la crucifixion du Christ pour récupérer son corps. Après en avoir obtenu de Pilate l'autorisation, il détacha le corps du Seigneur de la Croix et l'ensevelit, aidé de Nicodème, dans le sépulcre neuf qu'il avait fait creuser dans le roc, non loin de là. Il recueille tous les objets que le Christ a touché. C’est ainsi qu’il retrouve l’écuelle dans laquelle Jésus a mangé son dernier repas lors de la Cène, et dans laquelle Joseph recueille un peu de sang qui s’écoule des plaies du Christ en Croix. Il est aidé par Nicomède. Nicomède raconte cet épisode dans son évangile. Cet évangile a été utilisé et illustré par de nombreux vitraux de nos églises. Mais ce seul témoignage direct n’est pas reconnu comme étant une sainte lecture par l’église catholique.

Une légende médiévale évoque l’arrestation de Joseph d’Arimathie par les juifs. Jésus apparut alors en vision à Joseph, portant une image de la coupe (aujourd'hui un calice) et le chargea de la garder. Chaque jour de l'emprisonnement de Joseph, une colombe déposait une hostie dans la coupe et nourrissait Joseph.





Il connaissait parfaitement l’empire romain et fut sans doute l’architecte de la diaspora après la Pentecôte. Son nom est indiqué dans de nombreux pays. Sans doute a-t-il seulement prescrit les itinéraires qui a fréquenté en tant que militaire.

Il a joué un rôle fondamental dans la préservation des premières reliques et les mettant à l’abri des persécutions.



Saint Joseph d’Arimathie s’embarque vers la Gaulle

Saint Joseph d’Arimathie conduit les Saints Maries en Gaule. Puis il continue la route vers Vannes avec son doute de Saint Graal. Les romains occupent les voies maritimes. Il décide de passer par l’ancienne de la Bretagne, par une des voies qui rejoint la mer du Nord. Il fait une étape à Bodieu où il y avait une villa par de la rivière le Ninian pour accueillir les voyageurs.

Il traverse la Manche pour retrouver Tintagel. Il meurt peu après.



Des légendes aux découvertes historiques



Les références liturgiques sur Saint Joseph d’Arimathie sont très limités. On trouve de nombreuses représentations de Saint Joseph d’Arimathie sur les anciens vitraux, les peintures et les sculptures représentant la descente de la croix du Christ. De nos jours, les archéologues ont des découvertes très instructives. Ils trouvent des traces des romains et des dieux romains sur les pièces ou statues en Gaule et en Angleterre. Par contre, dans l’intérieur de la Bretagne continentale et au Pays de Galles, il n’a pas de traces des dieux romains, mais des voies romaines, des villas romaines, des chars romains et surtout des pierres et des bijoux témoignant que les bretons étaient de grands voyageurs. Après avoir vaincu la flotte bretonne, Jules César s’est emparé de valeureux guerriers de la noblesse bretonne pour les intégrer dans son armée. Sans doute Saint Joseph d’Arimathie a tissé ainsi des liens avec la noblesse bretonne. Ce qui lui a permis de se lancer dans le commerce de l’étain dans les pays à la périphérie de l’Empire Romain.

Des interpolations à la fin du xiiie siècle aux manuscrits De Antiquitate Glastoniensis Ecclesiae du moine Guillaume de Malmesbury font de Joseph d'Arimathie le saint évangélisateur de la Grande-Bretagne où il serait mort selon le récit légendaire des Triades galloises le 27 juillet 82. Il aurait dépassé les 130 ans. Je pense qu’il a pu utiliser son expérience pour créer la diaspora chrétienne après la Pentecôte. Il a inspiré les apôtres et les disciples qui ont fait survivre sa mémoire en différents lieux de la jeune chrétienté.



1Évangile selon saint Matthieu, chapitre 27, versets 33 à 44, 50 et 57 à 61.

2Le roman de Perceval ou le Conte du Graal Œuvre de Chrétien de Troyes, entre 1182 et 1190


3Cahiers de Recherches Médiévales, César et les Bretons, 2007

4La guerre des Gaules - livre V, Jules César, entre 57 et 51 av JC